Les coupes du premier exportateur mondial de brut avaient été annoncées en juin à l’issue d’une réunion de l’OPEP+ et avaient pris effet pour la première fois en juillet. L’OPEP+ réunit les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), Arabie saoudite en tête, et des États alliés incluant la Russie.
“La production du royaume pour les mois d’octobre, de novembre et décembre sera d’environ neuf millions de bpj”, a précisé le ministère dans un communiqué. Selon lui, cette stratégie sera “réexaminée mensuellement dans l’optique de réduire davantage la production ou de l’augmenter”. Cette politique est destinée à “soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers”, a-t-il ajouté.
Ryad avait annoncé une prolongation pour septembre, en avertissant qu’elle pourrait être “renforcée” au-delà.
La réduction unilatérale de la production saoudienne fait suite à la décision prise en avril par plusieurs membres de l’OPEP+ de réduire leur production de plus d’un million de bpj, ce qui a brièvement soutenu les prix, sans permettre de reprise durable.
Les prix du pétrole se sont raffermis en juillet, le premier mois où la réduction saoudienne est entrée en vigueur, franchissant le seuil des 80 dollars le baril, le seuil dont le royaume a besoin pour équilibrer son budget, selon des analystes.
“Les réductions supplémentaires semblent bien avoir stimulé les prix et l’offre paraît restreinte au quatrième trimestre malgré l’augmentation de la production de l’Iran et de certains autres pays”, a dit à l’AFP Justin Alexander, directeur du cabinet de conseil Khalij Economics.
“Toutefois, cet effort a eu un coût pour le royaume, qui a réduit son offre”, a-t-il ajouté.
La production quotidienne du premier exportateur mondial de brut est d’environ neuf millions de bpj, bien en deçà de sa capacité journalière, officiellement de 12 millions de bpj.