Dans son discours d’ouverture de la réunion, le directeur général et président du conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, Abdulrahman Al Hamidy, a ainsi révélé que les actifs de l’industrie financière islamique ont atteint environ 3000 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel dépassant les 10 %.
Dans ce sens, il a expliqué que l’engouement pour la finance islamique s’expliquait notamment par l’inclusion financière “car elle fournit des solutions pour les segments qui pourraient avoir été exclus du secteur bancaire traditionnel pour diverses raisons”.
Il a par ailleurs souligné les efforts du Conseil des services financiers islamiques (CSFI), organisme de normalisation international, dans l’émission de nombreuses normes et principes directeurs visant à renforcer la sécurité du secteur bancaire islamique.
Selon Abdulrahman Al Hamidy, “ces normes ont couvert de nombreux aspects tenant compte des spécificités des modèles d’entreprise des banques conformes à la charia”.
Concernant l’engagement du Fonds monétaire arabe à accompagner ses pays membres dans le domaine du soutien à l’industrie financière islamique dans la région arabe, Al Hamidy a noté que le fonds avait organisé de nombreuses réunions et ateliers consultatifs qui ont pris en compte “les défis et les risques auxquels le secteur bancaire islamique est confronté”.
Pour rappel, le Fonds monétaire arabe est une sous-organisation opérationnelle de la Ligue arabe fondée en 1976 à Rabat, dont la mission est de jeter les bases monétaires de l’intégration économique arabe et d’accélérer le processus de développement économique dans tous les pays arabes.