Les travailleurs du secteur critiquent la planification stratégique du ministère du Tourisme, compte tenu de la crise qu’ils ont qualifiée de “grave” que connaît le secteur après la pandémie, ce qui les a poussés à mener plusieurs formes de protestation pour faire pression sur le gouvernement.
Ainsi, Mohamed Bamansour, président de la Fédération nationale du transport touristique (FNTT), cité par nos confrères de Hespress, a déclaré que “le transport clandestin reste répandu dans le secteur malgré les correspondances répétées aux professionnels, ce qui a eu un impact négatif sur les recettes financières des agences de tourisme”.
Il a ajouté que “les formes de transport non autorisées profitent de l’affluence estivale pour rechercher un revenu supplémentaire, même si cette saison connaît un ralentissement sans précédent par rapport à l’été dernier”.
La même source a expliqué que “le secteur du transport touristique n’a pas enregistré une grande affluence en juin et juillet de la part des touristes étrangers, ce qui est attribué aux offres touristiques internationales marocaines, en particulier celles d’Espagne connues pour leurs prix bon marché”.
Il a par ailleurs ajouté que “la réduction des prix au Maroc reste difficile en raison de l’absence de soutien financier et de suivi administratif de la part du gouvernement, ainsi que du non-renouvellement de la flotte de bus par le ministère responsable du secteur malgré des correspondances multiples”.
Dans ce sens, il a appelé les ministères concernés à “combattre les formes de transport non autorisées au moins pour assurer la sécurité des touristes”, soulignant que “les réunions sur ce sujet ont été suspendues en été en raison des vacances”.