On avait préparé cette éventualité. Maintenant, il nous reste à obtenir cette qualification sur le terrain. Me concernant, j’ai de merveilleux souvenirs de mon passage au Maroc (comme sélectionneur de l’équipe masculine, ndlr). Mais place au football”, a déclaré le sélectionneur des Bleues.
“Même quand on fait un petit match entre amis, on le fait pour le gagner. On est là pour se qualifier. L’important est de respecter l’adversaire, de respecter un huitième de finale”, a-t-il alors affirmé, avant d’expliquer que ce n’est pas un match à prendre à la légère : “L’équipe du Maroc n’est pas là par hasard. Demain, c’est un match du calibre de celui qu’on a joué contre le Brésil. On respecte cette équipe, mais on se concentre sur nous.”
Sur le fait que deux entraîneurs français s’affrontent en Coupe du monde (Reynald Pedros contre Hervé Renard), le sélectionneur des Bleues indique que cela s’explique par le fait que “la formation des entraîneurs français est très bonne”. Cependant, malgré cette très bonne formation, le football féminin demeure en manque d’entraîneurs français, qui ne s’exportent pas assez, aux yeux de Renard.
“Avec un football mondial qui évolue énormément, il va falloir s’exporter un peu plus. C’est un message pour les entraîneurs français. Il faut juste avoir une envie de découvrir, de s’adapter à tous les paramètres d’un nouveau pays. Après, on peut vivre des aventures merveilleuses”, a alors insisté celui qui fait ses débuts dans le football féminin avec la sélection française, après de nombreuses années en Afrique, puis une coupe du monde (2022) à la tête de la sélection saoudienne, dont on n’est pas près d’oublier la victoire face aux champions argentins en phase de groupe.
Enfin, revenant sur son duel face à l’autre entraîneur français de la compétition, Renard affirme : “Il ne restera qu’un Français pour les quarts de finale, j’espère que ce sera moi.”
(avec AFP)