Lors d’une conférence de presse présentant le bilan du gouvernement après la clôture de la “session de printemps”, le ministre a expliqué que l’examen des propositions de lois avait été une priorité pour l’Exécutif.
Ainsi, sur un total de 172 propositions de lois examinées, le gouvernement a pris position sur 122 d’entre elles, soit un ratio de 70,93% de propositions examinées.
“Une volonté d’aller au-delà des différences politiques pour travailler ensemble”
Le porte-parole du gouvernement a ainsi expliqué la procédure suivie pour prendre position sur les propositions de loi, que ce soit en les acceptant ou en les rejetant. Lorsqu’une proposition de loi est présentée par un député ou un conseiller, elle est soumise au gouvernement qui tient une réunion mensuelle pour étudier les propositions de loi.
Baïtas a assuré que le gouvernement avait décidé de renoncer à certaines de ses propres propositions de lois pour permettre l’adoption des propositions parlementaires. Cette démarche témoigne d’une volonté de favoriser un dialogue constructif et de tenir compte des idées émanant des parlementaires dans le processus législatif.
Parmi les exemples de propositions de lois qui ont été soutenues par le gouvernement, Baïtas a cité la proposition concernant la création d’une institution d’action sociale pour les employés des ministères. Cette proposition, présentée par des syndicats et acceptée par le gouvernement après des amendements, “démontre la volonté de ce dernier de tenir compte des intérêts des employés dans la prise de décision législative”.
Le responsable gouvernemental a par ailleurs indiqué que le fait que le gouvernement se réunisse 17 fois en deux ans pour examiner les initiatives législatives démontrait son engagement à aller de l’avant, contrairement au gouvernement précédent, celui du PJD qui ne s’est réuni que 5 fois.
Pour Mustapha Baïtas, cette démarche proactive démontre “une volonté d’aller au-delà des différences politiques pour travailler ensemble à l’amélioration du cadre juridique du pays et à la réalisation d’une démocratie plus participative et inclusive”.