Il n’y a que deux entreprises qui contrôlent le marché de l’argan au Maroc, a souligné le ministre. “Nous avons constaté que ces entreprises faisait ce qu’elles voulaient, car il y avait un vide dans la régulation du marché” et que cela privait les femmes travaillant dans les coopératives de revenus équitables.
Dans ce sens, il a insisté sur la nécessité de changer la structure du marché de l’argan en valorisant la production pour améliorer les conditions de travail de ces femmes, car selon Sadiki, “si elles ne collectent et ne vendent que les produits bruts sans valorisation sur place, cela n’aidera pas”.
En effet, pour le ministre, que le problème principal de l’argan réside dans la commercialisation des produits, précisant que “la valorisation doit se faire sur place, et une partie de la valeur ajoutée qui en découle doit bénéficier au développement local”, avant d’ajouter que l’huile d’argan est vendue à des prix élevés dans d’autres pays et que les femmes marocaines qui travaillent dans ce domaine n’en tirent qu’une petite partie des revenus.
Pour ce faire, le gouvernement, selon le ministre, a pris des mesures interdisant l’exportation d’huile d’argan en grands contenants sans autorisation spéciale.
En outre, Sadiki a évoqué la création d’un Centre de recherche sur l’argan en cours de construction à Agadir, supervisé par l’Agence nationale pour le développement des Zones d’Oasis et de l’Arganier.
Selon lui, “cette institution comprendra un centre de recherche ouvert aux chercheurs marocains et étrangers intéressés par l’arganier, ainsi qu’un musée. Les recherches menées au sein de ce centre ne se limiteront pas uniquement à l’aspect biologique, mais engloberont également les aspects culturels et historiques de cette ressource.”