Si l’on venait à faire un brief sur le réchauffement climatique qui se matérialise de plus en plus sur la planète, on penserait aux images venues de Grèce, du Canada et pas très loin de chez nous, d’Algérie et de Tunisie.

Depuis des semaines, les incendies ravagent des millions d’hectares de forêts, faisant fuir des milliers de familles. Au Maroc, ce sont plusieurs provinces qui sont confrontées quotidiennement à ces incendies, tout comme les années précédentes.

Vigilance maximale

Alors que l’on pouvait s’attendre à des scènes de désolation cet été, le ministre de l’Agriculture vient au contraire rassurer et surtout assurer qu’il y a une intervention “très importante pour lutter contre les incendies” et que “nous avons un système permanent qui repose sur une surveillance continue”.

Cette coordination assurée par l’Agence nationale des eaux et forêts est, selon Sadiki, “efficace et implique tous les partenaires et les services du ministère de l’Intérieur”. D’ailleurs, “c’est le meilleur système de coordination que j’ai vu jusqu’à présent, il se distingue par sa vigilance et son intervention en temps opportun”.

Le responsable gouvernemental a par ailleurs déclaré que “le plus grand incendie cette année s’est produit à Ghisslan près de Berkane et a détruit 2000 hectares”.

Enfin, le ministre a tenu à relativiser le danger qui pourrait nous guetter : “Regardez ce qui se passe en Grèce depuis plusieurs semaines, ainsi qu’au Canada où des millions d’hectares ont été détruits, et regardez aussi les voisins et ce qui s’est passé chez eux il y a deux jours.”

Faisant référence aux feux qui ont fait au moins 34 morts en trois jours en Algérie, le ministre tient à rassurer sans pour autant être sur de ce que réservent les caprices du climat.