Fouzi Lekjaa, qui présentait le cadre général du projet de loi de finances (PLF) au titre de l’année 2024 lors d’une réunion conjointe des commissions des finances de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers, a souligné que le taux de croissance devrait, à moyen terme, s’établir à 4%.
Ces prévisions, a-t-il noté, pourraient être révisées à la baisse en cas de poursuite de la dégradation des perspectives économiques mondiales, en raison notamment des répercussions du conflit Russie-Ukraine et son impact sur les cours des matières premières et des chaînes mondiales de production et d’approvisionnement, en plus du durcissement des conditions monétaires.
Dans le détail, le ministre délégué a précisé que selon les prévisions de la programmation budgétaire triennale 2024-2026, le produit intérieur brut (PIB) devrait afficher une croissance de 3,7% en 2024, 3,6% en 2025 et 4% en 2026.
S’agissant de la valeur ajoutée (VA) agricole, elle progresserait de 5,9% en 2024, de 4,1% en 2025 et de 4,8% en 2026, alors que le rythme de croissance de la VA non agricole s’établirait à 3,4% en 2024, à 3,6% en 2025 et à 3,9% en 2026.
Ces hypothèses se basent aussi sur un taux d’inflation limité à 3,4% en 2024 et à 2% en 2025 et 2026.