Dans la lettre adressée à Infantino, il est mentionné que “la tenue d’événements internationaux tels que des matchs de football dans des territoires ‘occupés’ pourrait être en violation du droit international, étant donné que cela contreviendrait aux obligations de la puissance occupante de ne pas exploiter les ressources et la population du territoire occupé à son propre avantage, comme stipulé dans la IVe Convention de Genève de 1949 et d’autres normes du droit international humanitaire”.
La lettre ajoute également que “la Coupe du Monde ne peut pas contribuer à légitimer une ‘occupation illégale’”. “Jusqu’à présent, ni les autorités marocaines ni celles d’aucun autre pays candidat n’ont annoncé les sites qui accueilleront les matchs de la Coupe du Monde”, rappelle le média espagnol.
Le roi Mohammed VI avait annoncé la participation du Maroc au dossier espagnol et portugais pour l’année 2030. Le Maroc s’est porté candidat cinq fois auparavant pour accueillir la Coupe du Monde, mais ses tentatives ont échoué en 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026. Dans son message, le roi a expliqué que la candidature conjointe portait le titre de “Lien entre l’Afrique et l’Europe”, entre le nord de la mer Méditerranée et le sud, et entre le continent africain, le monde arabe et l’espace euro-méditerranéen.
Le Comité exécutif de la CAF, présidé par le Sud-Africain Patrice Motsepe, a unanimement approuvé le soutien à la candidature du Royaume du Maroc pour accueillir la Coupe du Monde de football 2030, aux côtés de l’Espagne et du Portugal.
La candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, a reçu le soutien de nombreuses personnalités et institutions sportives, dont le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin.