Benkirane réaffirme sa position en faveur de la libéralisation des prix des carburants et tacle Ouahbi

L'ancien chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a réaffirmé sa position en faveur de la décision de libéraliser les prix des carburants, soulignant son importance pour maintenir l'équilibre financier de l'État en réduisant les dépenses allouées à la Caisse de compensation.

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Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

S’adressant aux membres de son parti lors du rassemblement régional des organes locaux et des élus de la région de Béni Mellal-Khénifra le dimanche 9 juillet, Benkirane a déclaré : “C’est moi qui ai contribué financièrement afin de soutenir l’économie du pays. Si cela ne vous convient pas, je vous encourage à prendre vos propres mesures et à les assumer.”

En ce qui concerne la hausse des prix, le secrétaire général du PJD a évacué le débat : “Même si les prix de certains produits de base augmentent, nous pouvons toujours faire des choix et satisfaire nos besoins essentiels.”

Il a ainsi préféré donner la priorité au débat sur la préservation de l’identité nationale, exprimant son désaccord avec l’appel de l’homme d’affaires Noureddine Ayouch à faire de la darija une langue nationale : “L’identité de notre pays ne doit pas être compromise par de telles propositions.”

Benkirane a par ailleurs considéré la nomination d’Abdellatif Ouahbi au poste de ministre de la Justice comme une “catastrophe”, soulignant que la responsabilité incombe aux électeurs qui ont voté pour lui lors des élections.

L’ex-chef du gouvernement a également expliqué que si les citoyens continuent d’accepter des pots-de-vin de la part des élus, “même le diable pourrait devenir ministre de la Justice”.

Benkirane a continué en considérant que Ouahbi faisait partie de ces personnes qui dissimulent leurs “hérésies” en les maquillant pour les embellir et les présenter sous un jour favorable, affirmant que ceux qui demandent la suppression de la qualification criminelle des relations sexuelles hors mariage “vont plonger le Maroc dans la décadence”.

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