Le Maroc reste contraint à importer sa viande rouge de l’étranger

Quelques jours après la fièvre de l'Aïd Al-Adha, au cours de laquelle les Marocains ont abattu 5,6 millions de têtes de moutons, de vaches et de chèvres, le Maroc demeure contraint à importer de la viande rouge depuis l’étranger.

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Avec le début de la saison estivale, le marché national de la viande rouge est toujours sous pression. Durant cette période où se multiplient fêtes et événements, la consommation de viande rouge est inévitable.

Dans ce sens, des sources professionnelles citées par nos confrères de Hespress affirment que le processus d’importation de vaches et de moutons destinés à l’abattage se poursuivra dans “les mêmes conditions qu’avant l’Aïd”.

Mohamed Jebli, responsable de la Fédération marocaine des acteurs de la filière élevage, a confirmé, dans un entretien à Hespress, que “le processus d’importation des vaches et des moutons continuera à approvisionner le marché national pour couvrir ses besoins nécessaires de viande rouge”.

Jebli a expliqué que “les conditions susmentionnées resteront les mêmes concernant l’importation de la viande rouge, y compris la subvention de 500 dirhams par tête de mouton”, que le gouvernement avait approuvée avant l’Aïd afin d’assurer l’équilibre des prix.

De leur côté, les professionnels du secteur s’attendent à ce que les prix de la viande rouge dépassent dans les prochains jours les niveaux qu’ils avaient atteints avant l’Aïd, en raison des répercussions de l’Aïd Al-Adha sur le secteur.

Ainsi, dans les jours qui ont suivi l’Aïd Al-Adha, les prix de la viande rouge ont connu des niveaux proches dans la mesure où la viande bovine variait entre 85 et 100 dirhams et la viande ovine, elle, entre 100 et 120 dirhams.

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