A l’occasion de la sixième commission mixte entre le Maroc et le Sultanat d’Oman qui s’est déroulée ce mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a condamné les “attaques israéliennes à Jénine”, affirmant qu’elles “ne contribuent pas à créer une atmosphère propice à l’ouverture du dialogue”.
Lors de sa prise de parole, Bourita a affirmé que “la situation actuelle est très dangereuse, et menace le peu de paix qui reste dans cette région”, alors que se poursuivait pour la deuxième journée successive ce qui est considéré comme étant la plus grande opération militaire en Cisjordanie depuis 20 ans et qui a fait 12 morts parmi les Palestiniens.
Cette prise de position de Nasser Bourita intervient dans un contexte de flottement dans les relations israélo-marocaines. En effet, le chef de la diplomatie israélienne a fait comprendre, lundi 3 juillet, que la reconnaissance israélienne de la marocanité du Sahara serait liée à l’organisation du Sommet du Néguev prévu en septembre prochain à Dakhla.
Une déclaration qui a surpris nombre d’observateurs, qui prédisaient une reconnaissance imminente et sans conditions de la marocanité du Sahara par Israël.