Il n’y a pas d’accord qui se profile à l’horizon, même si nous continuons à être disponibles pour explorer les voies diplomatiques”, a déclaré Antony Blinken interrogé à ce sujet lors d’un débat organisé par le Council on Foreign Relations à New York.
“On les jugera aux actes”, a-t-il ajouté, en appelant l’Iran à décider “de ne pas prendre des mesures qui augmentent les tensions” avec les Etats-Unis ou dans la région.
L’Iran a confirmé le 12 juin mener des pourparlers indirects avec les Etats-Unis par l’intermédiaire du sultanat d’Oman, le traditionnel médiateur entre les deux pays qui n’ont pas de relations diplomatiques.
Ces discussions portent essentiellement sur un possible échange de prisonniers entre les deux pays mais les spéculations vont bon train sur un possible remplacement de l’accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 puis dénoncé par Washington en 2018.
Téhéran cherche à obtenir une levée des sanctions qui affectent durement son économie, ainsi que le déblocage de fonds iraniens bloqués à l’étranger.
Blinken a indiqué que les Etats-Unis et leurs partenaires avaient négocié de “bonne foi” l’été dernier pour un retour à l’accord nucléaire mais que l’Iran n’avait “pas su ou pas pu faire ce qui était nécessaire”.