Le géant chinois prévoit donc de s’installer au Texas, où une phase de préparation et une étude de faisabilité et l’évaluation de l’impact sur l’environnement pour une nouvelle usine d’électrolytes pour batteries au lithium d’une capacité de production annuelle de 200.000 tonnes auraient déjà été entamées, a déclaré hier la société basée à Guangzhou dans un communiqué.
Dans un autre communiqué publié le même jour, l’entreprise chinoise a déclaré que son unité de Singapour investirait jusqu’à 280 millions de dollars pour créer une société de projets au Maroc dont le but sera de produire et de vendre des matériaux pour batteries lithium-ion.
Tinci n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler l’étendue des opportunités au Maroc, considérant les importantes ressources en minerai de phosphorite, précisant dans ce sens que l’implantation d’une usine dans en Afrique du Nord aiderait également l’entreprise à mieux desservir et explorer le marché européen.
En raison de la forte demande de batteries au lithium des différents marchés, les recettes de Tinci ont plus que doublé durant l’année dernière pour atteindre 3,1 milliards de dollars, indiquait le dernier rapport annuel de la firme. Les recettes provenant de son activité de matériaux pour batteries au lithium ont représenté 93 % du total et le bénéfice net de Tinci a grimpé de près de 160 % pour atteindre environ 789,7 millions de dollars.
Il s’agit ainsi du quatrième industriel chinois spécialisé dans le secteur que le Maroc devrait accueillir sous peu, après la giga-factory née de la joint-venture de CNGR et de la holding royale Al Mada, Yahua et BTR New Tech, avec qui le Maroc a signé un protocole d’accord, visant la création de 3000 emplois directs et de 11.000 emplois indirects à travers un investissement de plus de 13 milliards de dirhams.