Aïd Al-Adha : identification de 6,9 millions de têtes jusqu'au 27 juin

Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a affirmé que 6,9 millions de têtes ont été identifiées au 27 juin, avec 214.000 unités d'engraissement des bêtes pour le sacrifice de l'Aïd Al-Adha.

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Yassine Toumi / TelQuel

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, Mohamed Sadiki a expliqué que l’offre est estimée à environ 7,8 millions de têtes, dont 6,3 millions d’ovins et 1,5 million de caprins, dépassant ainsi la demande, laquelle est estimée à environ 5,6 millions de têtes.

Le ministre a également rassuré sur l’état sanitaire du cheptel national, faisant état de la poursuite des campagnes de communication et de sensibilisation sur les bonnes pratiques sanitaires pour l’alimentation et l’engraissement des bêtes.

A cet égard, il a souligné que les services du ministère ont effectué plus de 2.500 missions de contrôle sur terrain, au cours desquelles des échantillons de viande et de fourrage de bétail ainsi que des échantillons d’eau d’abreuvement ont été prélevés, notant que 837 certificats d’autorisation de passage pour les déchets de volaille ont été délivrés.

Sadiki a rappelé que les préparatifs de son département pour l’Aïd Al-Adha ont démarré, comme chaque année, au début du mois de janvier, à travers la mise en place un programme spécial pour l’occasion, qui s’étend jusqu’à la dernière semaine après l’Aïd. Et de préciser que ce programme s’appuie sur plusieurs processus qui concernent les données de terrain, ainsi que le suivi et l’évaluation des attentes de l’offre et de la demande du cheptel de l’Aïd, en coordination avec les professionnels, et à travers l’identification des unités d’élevage et d’engraissement des ovins et caprins, et le dénombrement des têtes de moutons et de chèvres destinées à l’abattage.

Les mesures prises comprennent aussi le suivi et le contrôle sanitaire, la protection du bétail contre les maladies infectieuses, la surveillance des aliments et des médicaments vétérinaires utilisés et la surveillance de l’eau d’abreuvement du bétail.

Sur le plan logistique, le ministre a fait état de la mise en place de 34 marchés temporaires d’ovins et caprins, et de la tenue de réunions avec les grandes surfaces pour allouer les places de commercialisation des ovins, notamment ceux importés, tout en annonçant les prix au consommateur.

Pour ce qui est du soutien aux éleveurs, le ministre de tutelle a expliqué que les subventions liées au fourrage, à la fourniture de bétail, à la préparation des pâturages et à la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur certains fourrages se poursuivent.

Il a relevé qu’en raison de la sécheresse et l’inflation qui ont entraîné le coût élevé de la production, le gouvernement a eu recours à l’ouverture exceptionnelle et temporaire des importations pour protéger le cheptel national et garantir la stabilité des prix à la consommation, en exonérant l’importation des ovins des droits de douane et la TVA, et en accordant une subvention à l’importation d’ovins destinés à l’abattage dans la limite de 500 dirhams par tête.

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