Dans un article publié jeudi, le média américain relève que les sociétés notamment occidentales sont déjà présentes en masse au Maroc et continuent d’y étendre leurs opérations, en tirant profit de la vague du nearshoring que connaît le pays “au carrefour commercial entre l’Asie, le Moyen-Orient et les Amériques”.
Il cite, dans ce cadre, le cas du constructeur automobile Renault, qui emploie quelque 8.000 personnes dans son usine de Tanger, ainsi que la plateforme industrielle Tanger Automotive City (TAC), qui héberge des dizaines d’entreprises comme le fournisseur de sièges basé au Michigan (USA), Lear Corp, et le fabricant français de composants Valeo.
Bloomberg relève que la présence de grandes multinationales comme Boeing, Airbus et Stellantis et bien d’autres ont aidé l’économie marocaine à générer des dizaines de milliers de nouveaux emplois manufacturiers, ajoutant que ces compagnies tirent profit des infrastructures de pointe dont dispose désormais le Maroc comme le train à grande vitesse (TGV), les zones industrielles et un réseau autoroutier plus large desservant les grandes villes du Royaume.
L’agence cite également le Port Tanger Med, une infrastructure d’envergure, devenue après 15 ans d’existence, l’une des meilleures et des plus fréquentées dans le pourtour méditerranéen et au-delà, ajoutant que le Maroc est en train de construire un autre grand port près de Nador dans le but de rééditer le succès de la ville du détroit.
D’autres entreprises, notamment chinoises commencent à s’intéresser aux opportunités offertes par le Maroc, indique le média, rappelant qu’un mémorandum d’entente a été signé récemment entre le groupe Gotion High Tech et le Royaume pour la mise en place d’un écosystème industriel de production de batteries pour véhicules électriques et de systèmes de stockage d’énergie.
Cette structure, appelée à devenir l’une des plus grandes au monde, nécessiterait un investissement estimé à plus de six milliards de dollars, ajoute l’agence américaine, notant que tout récemment un nouvel élan a été donné au projet « Tanger Tech City », une « ville intelligente » qui pourrait accueillir 200 entreprises chinoises.