Le rassemblement des ministres des Affaires étrangères d’Israël, des Émirats arabes unis, de Bahreïn, du Maroc, de l’Égypte et des États-Unis était initialement prévu pour mars, mais a été reporté à plusieurs reprises en raison de tensions croissantes entre Israéliens et Palestiniens, ainsi que d’un malaise parmi les participants arabes concernant le nouveau gouvernement intransigeant du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, rapporte la même source.
Au cours de la semaine dernière, Rabat avait accepté de tenir enfin la réunion le mois prochain. Une date n’avait pas encore été fixée, mais elle était prévue pour avoir lieu mi-juillet, a déclaré le responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Mais deux initiatives israéliennes en matière de colonies ont fait dérailler une fois de plus le processus, a déclaré le responsable américain.
La première était une annonce du ministre des Finances, Bezalel Smotrich, selon laquelle l’organisme du ministère de la Défense chargé d’autoriser la construction de colonies se réunirait la semaine prochaine pour faire avancer des plans de construction pour plus de 4 500 nouvelles habitations dans les colonies.
La décision approuvée lors de la réunion du cabinet de dimanche matin, qui prend effet immédiatement, accélère également considérablement et facilite le processus d’expansion des colonies existantes en Cisjordanie et légalise rétroactivement certains avant-postes illégaux.
Les efforts israéliens visant à renforcer davantage sa présence en Cisjordanie sont également considérés comme un obstacle à de nouveaux accords de normalisation au Moyen-Orient, y compris avec l’Arabie saoudite.
Le responsable américain a déclaré que les initiatives de colonisation pourraient ne pas avoir d’impact direct sur les efforts de l’administration Biden visant à faciliter un accord de normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite, « mais est-ce que tout cela n’entache pas l’atmosphère ? Absolument. »