La ZLECAf est elle condamnée à l'échec?

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a déclaré devant le Parlement que la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), fait face à de nombreux défis sécuritaires et d'infrastructures.

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Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à la Chambre des représentants, le 29 mai. Crédit: Maroc Diplomatie / Twitter

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a expliqué lors de son intervention devant la Chambre des représentants les raisons qui entravent la progression de la ZLECAf. Il a souligné que cet accord vise à créer le plus grand marché de libre-échange au monde, avec plus d’un milliard de consommateurs.

Le chef de la diplomatie marocaine a également souligné que la création de la communauté économique africaine passe par plusieurs étapes. Tout d’abord, la création d’une zone de libre-échange suivie de la création d’une union douanière, puis d’une union économique et monétaire conformément au traité d’Abuja de 1991. Le processus de négociation de l’accord en est à sa troisième étape, après l’achèvement des négociations sur les protocoles des deux premières étapes.

Le ministre a précisé que, lors de la première étape, les protocoles concernant le commerce des biens et des services, ainsi que les règles et procédures de règlement des différends, ont été adoptés. Il a ajouté que la deuxième étape était axée sur les protocoles relatifs à l’investissement, aux droits de propriété intellectuelle et à la politique de concurrence.

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