Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, la Fondation des enseignants médecins libéraux a révélé plusieurs obstacles auxquels le secteur est confronté, tels que la baisse de la capacité de formation, la diminution du nombre d’écoles de médecine et l’incapacité à rapatrier les médecins marocains résidant à l’étranger, en plus d’une mauvaise répartition géographique.
L’étude a également averti du danger de l’émigration interne, car plus de 80 % des médecins en formation refusent de rejoindre le secteur public en raison de la faible capacité de formation des médecins et d’un certain nombre de problèmes auxquels le secteur est confronté, tels que le manque de ressources humaines en raison du programme de départ volontaire et de la vague de démissions, le manque de formation pratique, le manque de ressources techniques et le coût élevé des plateformes technologiques, ainsi que l’incompatibilité entre les capacités de formation et la main-d’œuvre.
L’étude a également mis en garde contre la grave pénurie de médecins que connaît le Maroc face au vieillissement de la société marocaine. Le nombre de personnes de plus de 60 ans atteindra six millions d’ici 2030, soit une augmentation de 42 % par rapport à 2021.