Les rouges, qui ont perdu 2-1 en match aller au Caire, ont ouvert le score dès la 28e minute grâce à Yahya Attiat Allah et semblaient maîtriser le match dont ils ont fini par perdre l’avance sur un but de Mohamed Abdelmoumen, inscrit à la 78ème à un moment d’inattention de la défense.
Comme attendu, cette finale retour était très tactique, avec peu d’occasions nettes de marquer et une tendance à la vigilance défensive, en témoignent les deux buts inscrits sur coups de pieds arrêtés.
L’ouverture du score par Yahya Attiat Allah (28e) est intervenue sur coup franc du flanc droit. L’international marocain en était à sa troisième tentative et a adressé un tir croisé qui a su tromper le gardien Echennaoui.
Ce but, qui signifiait à lui seul le sacre du Wydad, a mis sous pression le club cairote qui n’avait plus aucun autre choix que de sortir de ses retranchements, sans pour autant parvenir à revenir au score avant la fin de la première mi-temps.
De retour des vestiaires, les rouges ont tenté de surprendre Al-Ahly pour se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise, mais sans trop pousser en attaque, car la prudence défensive était prioritaire. Au fil des minutes, ce sont les Egyptiens qui jettent leur poids dans la bataille.
Ils parviennent à revenir dans le match sur un but contre le cours du match en conclusion d’un corner. Libre de tout marquage, Mohamed Abdelmoumen arrive à se déplacer du point du penalty vers le premier poteau pour dévier la balle dans la cage du gardien El-Motie.
La réaction wydadie n’était pas suffisante, face à des Egyptiens qui ont fermé toutes les issues, pour préserver un titre qui leur filait entre les doigts.
Il s’agissait du troisième face à face entre le WAC et Al-Ahly en finale de Ligue des champions après les éditions de 2017 et 2022.
Le Wydad Casablanca cherchait à remporter sa deuxième couronne consécutive et la 4è de son histoire, après ses titres en 1992, aux dépens d’Al Hilal du Soudan, et de 2017 et 2022 face à Al-Ahly qui ont fini par remporter leur onzième trophée.
(Avec MAP)