Selon un communiqué des organisateurs, ce forum qui vise à examiner la coopération régionale et identifier les opportunités concrètes pour renforcer la résilience grâce à l’eau, se tiendra avec la participation de plus de 50 personnalités, dont des ambassadeurs, des diplomates, des représentants du secteur privé, des universitaires et des dirigeants d’Israël, du Maroc et de la région MENA.
À l’ordre du jour figure une table ronde axée sur l’échange des connaissances et des meilleures pratiques en matière d’utilisation de l’eau et des technologies de dessalement pour renforcer les liens commerciaux et la coopération régionale.
Cette rencontre sera animée par Raphael Moog, chef du Département des technologies de l’eau au sein d’Israeli Export Institute, avec la participation de l’ambassadeur Yoram Morad, envoyé spécial pour les affaires de l’eau au ministère des Affaires étrangères d’Israël, Noam Weisbrod, professeur d’hydrologie au sein de l’Institut Zuckerberg pour la recherche sur l’eau de l’Université Ben Gourion et Narjiss Lamarti Sefian, directrice de l’Agence du bassin hydraulique de la Moulouya.
Citant le chef du Bureau de liaison du Maroc en Israël, Abderrahim Bayoudh, le communiqué relève que ce “panel intervient à un moment critique où les pays de la région sont de plus en plus confrontés à une grave sécheresse et à une pénurie d’eau, combinées aux défis du changement climatique mondial”, notant que le Maroc fait face à la plus grave sécheresse depuis plus de trois décennies.
Il a ajouté que le Maroc a réussi à mettre en place des politiques efficaces et une approche intégrée pour répondre à ses besoins en eau, à travers la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, ainsi que la gestion de la demande en eau et son développement, à travers des projets structurants, dont la poursuite de la construction de petits et grands barrages pour accompagner la dynamique de développement local.
Il s’agit également de la réutilisation des eaux usées traitées, la modernisation des réseaux de distribution d’eau potable, en plus du dessalement de l’eau de mer à l’aide d’énergies renouvelables pour réduire son coût.
Pour sa part, le président du Center for Jewish Impact, Robert Singer, a formulé le vœu que cette série de salons diplomatiques puisse servir de plate-forme pragmatique pour promouvoir des discussions inclusives et renforcer la résilience régionale, réunissant le gouvernement, les diplomates, la société civile et le secteur privé.
La région MENA est confrontée à d’importants problèmes de pénurie d’eau, nécessitant l’innovation pour maintenir la vie et promouvoir la prospérité. L’eau recèle également un potentiel important d’opportunités d’investissement qui peuvent favoriser la coopération bilatérale et régionale entre les pays de la région, principalement par le biais du transfert de technologie de l’eau.
(avec MAP)