Cette opération vise à renforcer la protection du diplôme du baccalauréat et des bulletins de notes contre la falsification, tout en réduisant les délais entre l’annonce des résultats des examens et la remise des diplômes aux bacheliers, ainsi qu’à fournir un ensemble de services numériques d’accompagnement pour une utilisation sécurisée du certificat, indique le ministère dans un communiqué.
La même source précise que des éléments technologiques interactifs seront intégrés sur le support papier du diplôme afin de fournir plusieurs services numériques sécurisant l’accès à travers divers supports électroniques tels que les téléphones portables, les ordinateurs et les tablettes, en plus de la possibilité de vérification en temps réel de l’authenticité du certificat et de sa conformité avec les procès-verbaux des délibérations des examens du baccalauréat.
Les mêmes techniques seront adoptées pour imprimer et numériser les relevés de notes, ajoute le communiqué, soulignant que la numérisation du baccalauréat permettra également de fournir les services numériques y afférents tels que les bases de données et l’archive numérique.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’intégration des nouvelles technologies dans la gestion de l’enseignement, notamment en matière d’évaluation et d’examens, conformément à la transformation digitale dans le but de simplifier les procédures.
Ce projet a été lancé en coopération avec une entreprise marocaine leader dans ce domaine relevant de l’écosystème de l’Université Mohammed VI Polytechnique, ce qui constitue une plus-value pour la sécurisation du diplôme du baccalauréat et des relevés de notes et la révision de la forme matérielle du certificat en vue de le rendre interactif, conclut le communiqué.
(avec MAP)