Dans des déclarations accordées au journal sportif L’Équipe, Walid Regragui a soutenu Aboukhlal. “Je m’étonne juste du timing. On risque d’être sur du parole contre parole, au final. Je n’ai eu personne du club, mais Zak m’a appelé : il a démenti fermement cette altercation avec l’élue.”
Et d’ajouter, au sujet du comportement d’Aboukhlal en sélection : “Zak a eu un comportement irréprochable au Mondial. Notre team manager est une femme, et quand elle a poussé quelques gueulantes pendant la compétition, il baissait la tête. Il a un grand respect pour les autres, il était fier de représenter son pays et de faire partie du groupe, même après son but contre la Belgique, il ne s’est jamais pris pour un autre, c’est une bonne pâte, un gamin tout sauf prétentieux. Rien à dire sur son comportement. Après, il ne parle pas français, et je lui avais déjà dit qu’il lui fallait l’apprendre vite pour mieux maîtriser son environnement.”
Regragui en a profité pour rappeler les actions sociales d’Aboukhlal au Maroc. “Il se bat depuis longtemps pour sauver des enfants au Maroc. Il finance avec ses primes un orphelinat à Casablanca, ainsi qu’un terrain de foot de proximité avec une asso. Il a cette fibre sociale et cette volonté d’aider, de sortir les gamins de la misère. Voilà pourquoi je suis choqué par le Zakaria qu’on dépeint : il est à mille lieues de celui que nous connaissons tous”, a-t-il conclu.
Pour rappel, Zakaria Aboukhlal, l’ailier international marocain de 23 ans, été exclu “jusqu’à nouvel ordre” du FC Toulouse pour propos discriminatoires. Cette décision fait suite à des accusations selon lesquelles le joueur aurait tenu des propos discriminatoires à l’encontre de Laurence Arribagé, maire-adjointe de Toulouse en charge des sports. Les faits auraient eu lieu lors des célébrations au lendemain de la victoire de l’équipe toulousaine en finale de Coupe de France le 29 avril, selon les révélations de RMC Sport.