Les groupes de l’opposition ont souligné que persister dans la justification continue de la hausse des prix des produits de première nécessité en raison de facteurs externes n’est plus acceptable et ne profitera en rien aux citoyens, compte tenu de la détérioration de leur pouvoir d’achat à l’approche de l’Aïd al-Adha.
En réponse aux interventions des députés, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a nié l’implication du gouvernement, soulignant qu’il existe un contexte général qui justifie les prix élevés, en plus de la sécheresse et des crises que le Maroc a traversées pendant trois années consécutives.
En ce qui concerne les mesures visant à réguler le marché et garantir son fonctionnement normal, la ministre a souligné la mise en place d’un système de surveillance et de suivi en coordination continue avec les professionnels, ainsi que la régulation des opérations d’approvisionnement du marché national, en particulier pour les produits qui font l’objet d’exportation tels que les tomates, en accordant la priorité au marché national.
La ministre a également précisé que ces dernières semaines, les prix de certains produits ont connu des baisses significatives, en particulier en ce qui concerne les légumes dont les prix ne faisaient qu’augmenter depuis le début de l’année, ainsi que pour certains produits dérivés de matières importées, tels que la farine et ses dérivés. Elle a également noté que les prix des carburants ont enregistré des baisses importantes, après avoir atteint des niveaux records l’année dernière.