Le texte, qui avait déjà été approuvé par la Chambre des députés (Chambre basse) à la mi-février dernier, devrait encore être examiné ultérieurement en plénière du Sénat. Selon la Chambre haute du Brésil le rapporteur du texte, le sénateur Esperidião Amin (Progressistes, Santa Catarina) a soumis à la plénière un rapport favorable à l’approbation.
Amin a souligné que l’accord, signé en 2019, met l’accent sur les domaines de la recherche et du développement et du soutien logistique, en plus de l’objectif d’encourager l’acquisition de produits et services de défense. Un autre objectif vise à partager les connaissances et l’expérience acquises dans les opérations des forces armées des deux pays, y compris les domaines de la science et de la technologie.
L’accord porte également sur la promotion d’actions conjointes d’entraînement et d’instruction militaires, d’exercices militaires conjoints et d’échanges d’informations en la matière. En outre, il traite de la collaboration dans les systèmes et équipements de défense, a-t-il souligné.
Le texte concerne aussi la mise en œuvre et le développement de programmes d’application des technologies de défense, compte tenu de la participation de l’industrie du secteur dans les deux pays et du transfert de technologie et de savoir-faire entre les deux nations.
Le Projet de décret législatif (PDL) 1101/2021, qui jouit du soutien du gouvernement et de l’opposition, prévoit par ailleurs « l’échange de visites de délégations des deux pays, des échanges d’instructeurs et d’étudiants d’établissements d’enseignement militaire ».
L’accord encadre également la participation à des cours théoriques et pratiques, des manifestations culturelles et sportives, l’entraide humanitaire et la formation sanitaire militaire.
Le projet de décret, qui définit par ailleurs les règles de la responsabilité civile encadrant cette coopération, avait été signé lors d’une visite au Brésil du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Lors de la visite de Bourita, les deux pays avaient signé sept accords portant sur divers domaines allant de l’investissement à la défense, en passant par l’entraide judiciaire et la non double imposition pour le transport maritime et aérien.
(Avec MAP)