Le Maroc et le Cameroun seront représentés par deux films chacun. Il s’agit respectivement de Jalaldin de Hassan Benjelloun et L’Oasis des eaux gelées de Raouf Sebbahi, et de Sadrack de Narcisse Wandi et La Plantation des planteurs de Dingha Jaune Eystein.
Les autres films en compétition officielle sont I am chance de Marc-Henri Wajnberg (Congo), Streams de Mehdi Hmili (Tunisie), Epines du Sahel de Boubakar Diallo (Burkina Faso), Citizen kwamen de Yuhi Amuli (Rwanda), B19 de Ahmed Abdalla (Égypte), Shimoni d’Angela Wanjikuwamai (Kenya), Le courage en plus de Billy Touré & Laurent Chevallier (Guinée) et Maputo Nakuzandza d’Ariadine Leitão Zampaulo (Mozambique).
Le Grand Prix du festival pour la longue bande narrative a été baptisé au nom de l’écrivain, réalisateur et scénariste sénégalais Ousmane Sembene, le Prix du jury au nom de Nour Eddine Saïl, le Prix de la mise en scène au nom du cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo, le Prix du scénario au nom de l’écrivain, journaliste et critique de cinéma égyptien Samir Farid, le Prix du premier rôle féminin au nom de l’actrice marocaine Amina Rachid et le Prix du premier rôle masculin au nom de Mohamed Bastaoui.
S’agissant des prix culturels, deux prix seront remis, à savoir, le Prix Don Quichotte des ciné-clubs marocains (Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc) et le Prix de la critique de cinéma africaine.
Le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des plus anciens festivals de cinéma au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent après ceux du Fespaco et de Carthage.
(avec MAP)