Parmi les individus interpellés, un ex-détenu dans des affaires de terrorisme et deux frères porteurs d’idées extrémistes, précise la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
Les interventions opérées dans cette affaire ont été menées par les éléments des forces spéciales de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), appuyés par les officiers de la police judiciaire relevant de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et de la préfecture de police de Fès. Lors d’opérations simultanées, il a été procédé à l’interpellation des trois principaux suspects dans cette affaire et de quatre autres individus soupçonnés d’avoir participé à ces actes criminels, souligne le communiqué.
Armes blanches, faux documents…
Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie d’un grand nombre d’armes blanches, de tailles et formes différentes, de faux cachets administratifs, de reçus de transferts d’argent, d’actes et de documents dont l’authenticité est douteuse, d’une moto avec de faux documents de propriété, et de sommes d’argent qui seraient issues des actes d’extorsion sous la menace, ajoute la DGSN.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le mode opératoire des mis en cause consistait à extorquer et à menacer des commerçants et des marchands de légumes à Fès, notamment en moyennant une autorisation de vendre leurs marchandises, ajoute la même source.
Les mis en cause ont également fait pression sur l’un des bénéficiaires des stades de proximité pour obtenir des avantages en nature et des sommes d’argent, poursuit le texte. Ils sont aussi soupçonnés d’avoir incité un individu aux multiples antécédents judiciaires à menacer des commerçants et des citoyens en les agressant, facilitant ainsi les opérations d’extorsion.
Selon le communiqué, les prévenus ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, mais également pour déterminer les ramifications et liens éventuels entre la pensée extrémiste de certains prévenus interpellés et les actes d’extorsion perpétrés.
(avec MAP)