David Beckham a seulement 31 ans lorsqu’il décide à la stupéfaction générale de quitter le Real Madrid version “Galactique” pour rejoindre le Championnat nord-américain (MLS) avec à la clef un chèque de 250 millions de dollars sur cinq ans et la possibilité de lancer sa propre franchise MLS, à moindre prix, ce qu’il fera à Miami en 2018.
“Je viens pour jouer au football et apporter mon expérience à mon équipe sur le terrain. Je viens pour être un élément de cette équipe et pas une superstar”, assure “Becks” qui n’est déjà plus le “Red Devil” conquérant de ses années Manchester United (1992-2003).
Il a perdu son statut de titulaire au Real et a été évincé de l’équipe d’Angleterre dont il fut le capitaine. Mais à Los Angeles où il côtoie avec son épouse, l’ex-Spice Girl devenu créatrice de mode Victoria, ses amis stars comme Tom Cruise, Beckham revit. Il remporte deux titres de champion MLS (2011, 2012), fait deux piges en 2009 et 2010 à l’AC Milan et retrouve même le maillot de la sélection anglaise, mais sera privé du Mondial-2010 sur blessure.
Son expérience américaine inspire ensuite quantité d’autres joueurs en fin de carrière comme Thierry Henry (New York Red Bulls, 2010-14), Didier Drogba (Montréal, 2015-16), David Villa (New York City, 2014-18) ou Zlatan Ibrahimovic (Los Angeles Galaxy, 2018-19).
Des salaires astronomiques pour séduire les légendes
Le 23 décembre 2016, le Shanghai SIP fait sensation en recrutant l’attaquant brésilien de Chelsea Oscar, alors âgé de 25 ans, pour 60 millions d’euros, avec à la clef un salaire annuel de 25 millions d’euros.
Quelques semaines plus tard, un autre club de Shanghai, le Shanghai Shenhua, s’offre l’international argentin Carlos Tevez avec un salaire astronomique de 38 millions d’euros par an !
La Super Ligue chinoise figure alors dans le Top 5 des championnats les plus dispendieux de la planète avec 450 millions de dollars dépensés, soit 2,5 fois plus qu’en 2015.
Mais les autorités chinoises stoppent cette inflation des salaires et transferts en limitant le nombre de joueurs étrangers par club et en établissant des plafonds de dépenses.
Ce sont finalement la crise du Covid-19 et les difficultés économiques, voire faillites des propriétaires de club, notamment les groupes immobiliers, qui réduisent considérablement l’attrait du Championnat chinois
Sept ans avant d’organiser le Mondial-2022, le Qatar réussit un sacré exploit : il convainc Xavi de quitter son club de toujours le FC Barcelone (1998-2015) pour rejoindre Al Saad.
C’est un monument du football mondial qui, à 35 ans, s’envole pour Doha : Xavi a tout gagné, un Mondial (2010) et deux Euros (2008, 2012) avec l’Espagne, quatre Ligues des champions (2006, 2009, 2011, 2015) et huit titres nationaux avec le Barça.
Le principal argument d’Al Saad est financier, avec un salaire annuel estimé à dix millions d’euros. Xavi ajoutera à son palmarès une Coupe du Qatar (2017) et un titre de champion du Qatar (2019). Et surtout, il fera ses premiers pas d’entraîneur, avant de prendre la direction de son cher Barça le 6 novembre 2021.
Avant Xavi, une autre légende du football espagnol était passée par le Qatar et par Al Saad Raul, entre 2012 et 2014.
Enfin son partenaire privilégié au Barça Andres Iniesta a choisi le Japon et le Vissel Kobe, à partir de 2018, à l’âge de 34 ans, où il brille toujours.