Un jihadiste qui portait une ceinture explosive a été tué et un autre appréhendé par les forces kurdes, a déclaré à l’AFP le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), Farhad Chami.
Selon lui, les FDS ont “pu repousser” les jihadistes qui visaient un complexe des forces de sécurité kurdes dans la ville de Raqqa, ancienne “capitale” de l’EI dans le nord de la Syrie, et n’ont pas pu atteindre une prison qui s’y trouvait. Six membres des forces de sécurité kurdes ont été tués, selon les FDS.
D’après le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG disposant d’un vaste réseau de source en Syrie, Rami Abdel Rahman, “l’objectif des jihadistes était la prison de la sécurité militaire, dans laquelle se trouvent quelque 900 jihadistes, dont environ 200 de haut niveau”.
Dans un communiqué sur l’application de messagerie Telegram, l’EI a revendiqué l’attaque, affirmant que deux de ses combattants l’avaient menée, dont un a pu s’échapper.
Le groupe a affirmé que l’assaut visait à “venger les prisonniers musulmans”, notamment les femmes jihadistes se trouvant dans le camp d’Al-Hol, sous administration kurde, dans le nord de la Syrie.
Ce camp délabré et surpeuplé abrite plus de 50.000 proches de jihadistes de l’EI parmi lesquels des étrangers d’une soixantaine de pays, ainsi que des déplacés syriens et des réfugiés irakiens.