Dans son intervention sur ce projet de loi, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a indiqué que ce texte visait à surmonter les contraintes juridiques et réglementaires liées au domaine des armes à feu, soulignant que son département avait œuvré à l’élaboration de ce projet de loi dans le but d’accompagner le développement technologique ainsi que l’évolution des formes de criminalité découlant de la multiplicité des menaces à la sécurité.
Il a également relevé que le Dahir du 31 mars 1937 réglementant l’usage des armes à feu comportait un ensemble de notions devenues obsolètes, ce qui a nécessité une reformulation complète du texte prenant en compte les notions actualisées.
Le ministre a ainsi souligné que ce projet venait répondre aux souhaits des différents acteurs impliqués dans l’usage des armes à feu, qui ont mis l’accent sur la nécessité de revoir le cadre juridique actuel pour qu’il soit en phase avec les différentes évolutions nationales et internationales, et qu’il réponde aux exigences du développement.
Ce nouveau projet de loi viendrait alors compléter l’arsenal juridique réglementant les armes à feu conformément aux engagements internationaux du Maroc en matière de lutte contre la fabrication et le trafic illicites d’armes de feu, leurs pièces, composantes, éléments, accessoires et munitions, ainsi que le renforcement des mécanismes de contrôle des armes à feu et les permis connexes.
(avec MAP)