Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech a ouvert, le 28 novembre, une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent afin de déterminer les circonstances et mobiles de la tentative de suicide d’un touriste français, âgé de 72 ans, après avoir été soupçonné d’homicide volontaire par injection d’une substance suspecte à ses deux enfants mineurs.
Les corps des deux mineurs de nationalité française, âgés de 9 et 13 ans, ont été découverts à l’intérieur d’une chambre d’hôtel dans un quartier touristique de Marrakech.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les services de la préfecture de police de Marrakech, soutenus par des techniciens de la scène de crime, ont entamé les procédures de constatation des corps de deux enfants portant des traces d’injection d’une substance suspecte à l’intérieur de leur chambre d’hôtel, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), précisant que leur père, un infirmier français à la retraite, a été retrouvé inconscient non loin des deux victimes.
Selon les premiers constats et examens, les corps des deux victimes ne portent aucun signe de violence ou de résistance, à l’exception de la trace d’injection, souligne le communiqué. Le père, qui ne portait aucun signe de violence non plus, a été transporté à l’hôpital et placé en unité de soins intensifs.
Les policiers ont trouvé sur les lieux une lettre manuscrite dans laquelle sont expliqués les mobiles — apparemment familiaux — du drame, a indiqué la même source policière, faisant savoir que ce document est actuellement soumis à une analyse graphologique. Des seringues usagées suspectes ont également été retrouvées et transmises au laboratoire de la police scientifique et technique pour déterminer leur nature et leur lien avec ce crime, selon la même source.
Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech poursuit ses recherches et investigations dans cette affaire en auditionnant l’ex-épouse du mis en cause, précise le communiqué, notant que les dépouilles des deux mineurs ont été déposées à l’hôpital pour autopsie, afin de déterminer les causes de la mort et révéler la nature des substances qui leur ont été injectées.
(avec MAP et AFP)