Dérive casablancaise », première étape extramuros des Rencontres des arts de la scène en Méditerranée – organisées depuis 2018 à Montpellier, en France –, s’installera à Casablanca du 30 novembre au 4 décembre, annoncent les organisateurs dans un communiqué.
Une vingtaine d’artistes et acteurs culturels du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Espagne, de France, d’Italie et du Liban sont attendus, parmi lesquels l’écrivain et curateur Omar Berrada, l’architecte Karim Rouissi, la réalisatrice Randa Maroufi, l’éditrice et écrivaine Loubna Serraj ou encore les chorégraphes Nacera Belaza et Sondos Belhassen.
Ils investiront sept lieux de la capitale économique : l’Institut français, le Centre culturel Zefzaf, le Musée Slaoui, l’École des Beaux-Arts, ThinkArt, la Coupole et la Villa Delaporte.
Imaginé comme un temps de partage de créations et d’idées, l’événement rassemble chaque année des artistes et acteurs de la culture du pourtour méditerranéen autour des arts vivants et des écritures contemporaines. Pendant plusieurs jours, des questions artistiques et politiques sont discutées entre artistes tandis que des œuvres artistiques sont partagées avec le public.
Les invités seront conviés à se retrouver autour de la question « Faut-il se maintenir dans l’Invisible pour mieux agir ? »
« Cette édition casablancaise s’inscrit dans une volonté de marquer une étape importante dans la vie culturelle casablancaise : construire un pont entre la métropole et d’autres villes du bassin méditerranéen, réunir une communauté d’artistes, d’acteurs culturels et de penseurs sensibles à la question de la place de l’artiste dans la cité et de son rôle lorsqu’il s’agit de repenser le politique en faveur de la créativité, de la culture en général et des arts de la scène en particulier », précisent les organisateurs.
L’événement a pour ambition d’être, dans un premier temps, un relai aux Rencontres et à la Biennale des arts de la scène en Méditerranée de Montpellier, pour ensuite devenir un rendez-vous régulier de la ville de Casablanca, consacré à la réflexion autour des arts vivants contemporains, à l’occupation de lieux par des représentations ouvertes au public, à l’expérimentation de nouvelles formes de programmation et aux échanges autour des arts de la scène.
Pour cette édition casablancaise, les invités seront conviés à se retrouver autour de la question « Faut-il se maintenir dans l’Invisible pour mieux agir ? », suggérée comme point de départ à la réflexion et aux échanges. Conférences, tables rondes et rencontres questionneront ainsi « l’artiste invisible » dans une société globalisée qui somme à l’exposition et au spectacle, souligne le communiqué.