Les 21 autres prévenus jugés pour leur rôle dans cette opération coup de poing, qui a durablement traumatisé les sept travailleurs humanitaires présents, ont été condamnés à Marseille (sud) à de la prison avec sursis.
📢Le tribunal correctionnel de #Marseille a rendu aujourd’hui son jugement en condamnant les 23 prévenus pour l’intrusion violente dans les locaux de @SOSMedFrance, le 5 octobre 2018 ⬇ https://t.co/wtJoeQhkZb pic.twitter.com/WmdtnJ9ZOr
— SOS MEDITERRANEE France (@SOSMedFrance) October 20, 2022
Depuis, le mouvement Génération identitaire a été dissous, en mars 2021, par le gouvernement français.
Romain Espino, 29 ans, qui ne s’est jamais présenté devant le tribunal lors des sept jours d’audience, a écopé de la plus lourde peine, avec un an de prison ferme. Déjà condamné à trois reprises dans le passé, il a joué “un rôle prépondérant” dans l’action du 5 octobre 2018, selon le tribunal, qui l’a également condamné à cinq ans d’inéligibilité et trois ans d’interdiction de séjour à Marseille.
L’autre militant condamné à de la prison ferme (six mois), Franck Dunas, était en récidive légale pour des faits de violence aggravée, a précisé la présidente du tribunal correctionnel de Marseille.
Décrivant “une scène unique de violences à laquelle tous ont pleinement participé”, Cécile Pendariès a jugé que les 22 militants entrés dans l’appartement étaient bien coupables de violences en réunion et de participation à un groupement en vue de la préparation de ces faits de violence.
La dernière militante, qui avait filmé l’opération depuis l’extérieur puis avait diffusé ces images sur les réseaux sociaux, a elle été condamnée à cinq mois de prison avec sursis pour complicité de violences en réunion.
SOS Méditerranée porte secours, désormais via son navire Ocean Viking, à des migrants tentant de rejoindre l’Europe sur des bateaux de fortune en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus meurtrière au monde.