Dans ce cadre, le secrétaire général de l’ONU s’est dit “convaincu” qu’une solution politique à la question du Sahara marocain était possible, ajoutant que l’ONU restait disposée à convoquer “tous les concernés” par cette question en vue de parvenir à une “solution politique” conformément aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018.
Le plus haut responsable onusien a demandé à “tous les concernés de saisir instamment” l’opportunité offerte par les efforts de l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, notant qu’une “volonté politique forte est nécessaire pour trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019), 2548 (2020) et 2602 (2021)”.
Antonio Guterres a également exhorté toutes les parties concernées à aborder le processus politique, en l’occurrence les tables rondes établies par les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, avec “un esprit ouvert, et à renoncer aux conditions préalables au processus politique”, appelant à “tenir dûment compte des précédents établis par les précédents Envoyés personnels dans le cadre des résolutions existantes du Conseil de sécurité”, dans les approches actuelles et futures.
Le secrétaire général de l’ONU a particulièrement mis en relief le rôle de la Minurso qui “représente l’engagement des Nations unies et de la communauté internationale en faveur d’une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable au conflit au Sahara”.
Un désaveu en quatre points
En premier lieu, il a demandé la participation de “tous les concernés” au processus politique, consacrant la responsabilité pleine et entière de l’Algérie dans ce différend régional, et réaffirmant les résolutions du Conseil de sécurité qui citent à cinq reprises l’Algérie en tant que partie principale dans le dossier du Sahara marocain, battant en brèche la prétention fallacieuse de l’Algérie des “deux parties”.
Guterres a également appelé à la reprise du processus des tables rondes établies par les résolutions du Conseil depuis 2018, avec la participation de “tous les concernés”, ce qui constitue un rappel à l’ordre direct à l’Algérie qui refuse de reprendre sa place autour des tables rondes.
Enfin, il a clarifié le fait que le mandat de la MINURSO, en soutien à la solution politique sur la base des résolutions depuis 2018, écartait définitivement le prétendu référendum, ressassé par l’Algérie et le Polisario et enterré par le secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité depuis plus de deux décennies.
Ainsi, en insistant sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, Guterres confirme que le processus des tables rondes, avec la participation de “tous les concernés” par la question du Sahara marocain, dont l’Algérie, est la seule voie pour aller de l’avant, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, durable, pragmatique et de compromis à ce différend régional.
(avec MAP)