Liquidité bancaire : le besoin estimé à 77,5 MMDH durant le deuxième trimestre de 2022

Le besoin en liquidité des banques, au cours du deuxième trimestre de 2022, s'est accentué à 77,5 milliards de dirhams (MMDH) en moyenne hebdomadaire, contre 64,6 MMDH un trimestre auparavant, ressort-il du rapport de Bank Al-Maghrib (BAM) sur la politique monétaire.

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Bank Al-Maghrib. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

La Banque centrale a porté, dans ces conditions, le montant de ses injections à 88,8 MMDH, dont 42,1 MMDH sous forme d’avances à 7 jours, 25 MMDH à travers les opérations de pensions livrées, 21,6 MMDH au titre des opérations de prêts garantis accordés dans le cadre des programmes de soutien au financement de la très petite, petite et moyenne entreprises (TPME) et 146,2 millions de dirhams (MDH) servis sous forme de swap de change, indique la même source.

Ledit rapport fait également ressortir qu’au niveau du marché des bons du Trésor, les taux ont poursuivi leur augmentation au deuxième trimestre aussi bien sur le marché primaire que secondaire.

Sur les autres marchés, les taux des émissions des certificats de dépôt ont enregistré une nouvelle hausse au T2-2022. Pour ce qui est des taux créditeurs, ils ont accusé un repli trimestriel de 5 points de base à 2,05% en moyenne pour les dépôts à 6 mois et sont restés quasiment inchangés à 2,47% pour ceux à un an. Dans ces conditions, le coût de financement des banques est resté quasiment inchangé comparativement au trimestre précédent.

Parallèlement, BAM relève que dernières données disponibles relatives au mois de juillet indiquent une quasi-stabilité d’un mois à l’autre des taux créditeurs pour les dépôts à 6 mois et pour ceux à un an.

S’agissant des taux débiteurs, les résultats de l’enquête de la Banque centrale auprès des banques relatifs au deuxième trimestre 2022 font état d’une quasi-stabilité du taux moyen global à 4,29%. Par secteur institutionnel, les taux assortissant les prêts aux entreprises ont augmenté de 3 points de base, avec une hausse de 14 points pour les prêts aux grandes entreprises et un recul de 3 points pour ceux aux TPME.

À l’inverse, les taux appliqués aux particuliers ont diminué de 9 points, avec des replis de 18 points pour les prêts à la consommation et de 2 points pour les crédits à l’habitat.

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(avec MAP)