Washington vient d’approuver la vente au Maroc d’un système complet de contrôle et commande au sol, pour un peu plus de 141 millions de dollars. Un deal qui a été approuvé par l’agence américaine pour la coopération en défense et sécurité (Defense Security Cooperation Agency, ou DSCA).
“Faire face aux menaces actuelles et futures”
Ce système devrait permettre aux Forces armées royales (FAR) “d’améliorer les capacités pour faire face aux menaces actuelles et futures en fournissant à temps de l’intelligence, de la surveillance et de la reconnaissance (ISR), en plus de l’acquisition de cible”, précise le communiqué de presse de la DCSA. En tout, les FAR devraient se voir livrer six systèmes de distribution d’information multifonctionnelle Joint Tactical Radio System (MIDS JTRS), des terminaux de cryptographie, des instruments de navigation, des softwares classifiés et non classifiés.
“Le Maroc a démontré un engagement dans la modernisation de son armée et ne devrait avoir aucune difficulté à absorber ses systèmes dans ses capacités opératives”
Le marché englobe également les pièces détachées, la maintenance, les supports techniques, la formation et mise à niveau des équipes. Ces systèmes et solutions devraient permettre au royaume de renforcer ses capacités d’actions interarmées, en fluidifiant et sécurisant les communications entre forces terrestres, aériennes et navales, ce qui devrait permettre aux FAR d’identifier, analyser et traiter une menace rapidement, avec la possibilité d’engager un support tactique adéquat aux troupes au sol, tout en évitant l’interception de ses communications.
Les équipements acquis par les FAR ont été conçus par General Atomic Aeronautical System, Lockheed Martin, Bethesda, Raytheon, Waltham, MA et Leonardo Spa. “Le Maroc a démontré un engagement dans la modernisation de son armée et ne devrait avoir aucune difficulté à absorber ses systèmes dans ses capacités opératives”, précise le communiqué de la DSCA.
L’agence a également expliqué que ce marché s’inscrivait dans les orientations de la politique étrangère et de la sécurité nationale des États-Unis, en aidant à l’amélioration de la sécurité d’un allié majeur non membre de l’OTAN, “qui reste une importante force de stabilité politique et de progrès économique en Afrique du Nord”.
Le DSCA a au passage souligné que ce deal ne devrait pas “altérer l’équilibre militaire dans la région”.