Les livraisons de vaccins devraient commencer en septembre”, indique le laboratoire Bavarian Nordic, qui cherche actuellement à doper sa production pour répondre à la très forte demande à travers le monde.
L’accord signé avec l’Organisation panaméricaine de santé, le bureau régional de l’OMS pour les Amériques, vise à “faciliter un accès équitable au vaccin de l’entreprise contre la variole du singe dans les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes”, explique le laboratoire danois dans un communiqué.
Auparavant limitée à l’Afrique centrale et de l’Ouest, la variole du singe s’est propagée depuis mai dans d’autres parties du monde notamment en Europe et aux États-Unis, avec un total de 40.000 cas recensés fin août.
Commercialisé par Bavarian Nordic sous le nom de Jynneos en Amérique du Nord et d’Imvanex en Europe, c’est un vaccin contre la variole humaine, maladie mortelle éradiquée en 1980, qui est utilisé actuellement contre la variole du singe.
Bavarian Nordic a annoncé ces dernières semaines avoir signé des accords pour vendre des vaccins supplémentaires aux États-Unis ainsi qu’en Europe, mais le détail de toutes les commandes n’est pas disponible.
La semaine dernière, le laboratoire danois a annoncé un accord avec le fabricant américain Grand River Aseptic Manufacturing (GRAM) pour renforcer la production du vaccin, face aux risques de pénurie. Le début de la production est prévu d’ici la fin de l’année, en plus de celle de l’usine danoise de Bavarian Nordic située à Kvistgaard, au nord de Copenhague.
La variole du singe, qui était jusqu’ici seulement endémique dans quelques pays d’Afrique, se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Dans la plupart des cas, les malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes, mais l’OMS a vigoureusement mis en garde contre toute stigmatisation des malades ou le fait de penser que seuls les homosexuels seraient touchés.