Le document publié par l’organisation liée aux Nations unies indique que dans le cadre de ce projet régional, l’OIM Maroc a soutenu 795 migrants (364 femmes et 431 hommes) fortement impactés par le pic du variant Omicron, avec une assistance directe à travers un appui financier à quatre organisations de la société civile.
L’OIM Maroc a saisi cette opportunité pour distribuer un questionnaire à 113 migrants afin d’évaluer leurs connaissances, attitudes et pratiques vis-à-vis du Covid-19, et notamment de la vaccination.
L’enquête a démontré que 52 % des personnes interrogées n’ont pas eu accès au vaccin.
Manque d’informations
Parmi ceux n’y ayant pas eu accès, 70 % n’ont pas souhaité se faire vacciner contre 30 % qui le souhaitaient mais qui n’ont pas pu. Parmi celles et ceux qui ont refusé le vaccin, 36 % ont déclaré être réticents aux effets secondaires et 21 % ont indiqué un manque d’informations sur le vaccin.
Les résultats de l’enquête ont permis de mieux comprendre les attitudes des migrants face à la vaccination contre le Covid-19 et d’adapter la campagne de sensibilisation menée par l’OIM Maroc et ses partenaires.
Toujours dans le cadre de ce projet régional et au-delà de l’enquête réalisée, l’OIM Maroc annonce dans ce même document qu’elle soutient financièrement deux organisations de la société civile — l’Association marocaine de planification familiale (AMPF) à Casablanca et l’Association de lutte contre le sida (ALCS) à Agadir — pour une assistance médicale, psychosociale et humanitaire au profit des migrants.