Les pays européens peuvent désormais administrer le vaccin Imvanex juste sous la couche supérieure de la peau (en intradermique) et non plus en profondeur (en sous-cutané) comme c’est le cas actuellement, et utiliser ainsi seulement un cinquième de la dose, a indiqué l’EMA dans un communiqué.
Cette technique qui utilise une dose plus faible de vaccin produit la même immunité avec un niveau équivalent d’anticorps que l’autre méthode, mais le risque d’irritation de la peau est plus élevé, a averti l’organisme de surveillance basé à Amsterdam.
“Les autorités nationales peuvent décider, à titre de mesure temporaire, d’utiliser l’Imvanex en injection intradermique à une dose plus faible pour protéger les personnes à risque pendant l’épidémie actuelle de variole du singe, tant que l’approvisionnement en vaccin reste limité”, a déclaré l’EMA.
La commissaire européenne Stella Kyriakides a souligné que cette autorisation était une décision “extrêmement importante, car elle permet de vacciner cinq fois plus de personnes avec les stocks de vaccins dont nous disposons” actuellement.
“Cela garantit un meilleur accès à la vaccination pour les personnes à risque et les professionnels de santé”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.