La dette des ménages ne cesse de grimper. Composée à hauteur de 65 % des crédits à l’habitat et 35 % des crédits à la consommation octroyés par les banques et les sociétés de financement, cette dette est en hausse de 4,8 % contre 2,7 % en 2020.
Elle se rapproche désormais de son niveau de progression moyen de 4,9 % observé sur la période 2013-2019, précise le rapport. Elle continue de représenter plus d’un tiers du portefeuille des crédits de ces établissements. La dette globale des ménages rapportée au produit intérieur brut (PIB) a baissé de 32 % à 30 % à fin 2021, en lien avec le redressement du PIB après sa forte contraction observée en 2020.
S’agissant de l’endettement des résidents, qui représente une part dominante dans la dette globale des ménages, il a atteint 366 milliards de dirhams, en progression annuelle de 4,7 %. Rapporté au PIB, il a reculé de 30 % à 28 %.
Celui des Marocains résidant à l’étranger (MRE) a cumulé près de 20 milliards de dirhams, avec une augmentation de 6,7 %, après le repli de 5,1 % en 2020. Cette dette représente 28,9 % de leurs transferts contre 27,5 % une année auparavant.
À travers ce rapport, les autorités du secteur financier visent à fournir au public une vision transversale sur la situation du système financier marocain et les risques susceptibles de l’affecter, ainsi qu’une analyse des principales tendances économiques et financières.
(avec MAP)