Le militaire est décédé après un tir accidentel d’un élément de la police onusienne faisant partie des équipes envoyées en renfort des militaires marocains, suite aux manifestations agressives de la population locale contre la présence de la MONUSCO, ayant eu lieu depuis le 25 courant, précise-t-on de même source.
Cet événement douloureux, indique-t-on, est survenu après une alerte déclenchée pour faire face à une tentative d’agression à l’encontre des Casques Bleus au niveau de Butembo où sont déployés des militaires marocains et indiens de la MONUSCO.
La situation actuelle au niveau de tous les sites de déploiement du contingent est maîtrisée mais demeure toujours imprévisible. Aussi, les démarches d’usage nécessaires ont été entreprises pour le rapatriement de la dépouille du défunt avant son inhumation lors d’une cérémonie officielle, conclut le communiqué.
Mardi, l’état-major des FAR annonçait la mort d’un autre casque bleu marocain établi dans le même pays, ainsi que la blessure de 20 autres militaires marocains.
Ces événements ont eu lieu lors des attaques rebelles contre plusieurs sites de déploiement du contingent des FAR, profitant d’une manifestation agressive de la population locale contre la présence de la MONUSCO, survenue les 25 et 26 juillet, précise la même source.
Présentant ses « sincères condoléances » aux familles des défunts et rappelant l’accord sur le statut des forces conclu entre l’ONU et le gouvernement de la République démocratique du Congo, qui garantit l’inviolabilité des locaux de l’ONU, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a souligné, mercredi, que toute attaque dirigée contre les Casques bleus des Nations unies peut constituer un crime de guerre.
(avec MAP)