Dans un exposé sur l’exécution du Budget 2022 et la programmation budgétaire triennale 2023-2025 présenté devant la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, la ministre a souligné que ce niveau représentait environ 25 % de celui prévu par la Loi de finances de 2022.
Au niveau des recettes, les recettes fiscales se sont accrues de 21,8 %, enregistrant un taux de réalisation de 59 %, et les recettes non fiscales d’environ 4,2 MMDH, tandis que les financements innovants ont atteint 5,2 MMDH. Au total, les recettes ont enregistré une amélioration d’environ 28 MMDH (+23,5 %).
S’agissant des dépenses, Nadia Fettah Alaoui a indiqué qu’elles avaient augmenté de près de 27 MMDH (+16,9 %), notant à cet égard que les dépenses ordinaires se sont inscrites en hausse de 15 %, principalement en raison de la hausse des charges de compensation.
Au vu des chiffres du premier semestre 2022, ainsi que des perspectives d’évolution du cadre macroéconomique durant le reste de l’année, la ministre a estimé que le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,3 % du PIB.
Et de conclure que le déficit devrait rester au même niveau des prévisions initiales de la Loi de finances, grâce à l’amélioration attendue des recettes, notamment celles fiscales, ce qui permettra de couvrir l’augmentation des charges de compensation et des dépenses d’investissement.
(avec MAP)