Ce besoin, augmenté du flux net des placements sur le marché monétaire (+2,9 milliards de dirhams), a été couvert principalement par le recours au marché de la dette intérieure pour un flux net de 18,4 milliards de dirhams, le flux net de la dette extérieure s’étant établi à 133 millions de dirhams, précise le ministère dans un document sur la SCRT du mois de juin 2022.
Le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de près de 70,9 milliards de dirhams, contre 75,6 milliards de dirhams un an auparavant, et des remboursements en principal pour 52,6 milliards de dirhams, contre 52,2 milliards de dirhams.
Celui de l’endettement extérieur recouvre des tirages de l’ordre de 5 milliards de dirhams, contre 8,8 milliards de dirhams à fin juin 2021, et des amortissements de 4,9 milliards de dirhams, contre près de 5 milliards de dirhams un an auparavant.
La SCRT est le document statistique qui présente, au nom du ministère de l’Économie et des Finances, les résultats de l’exécution des prévisions de la Loi de finances avec une comparaison par rapport aux réalisations de la même période de l’année précédente.
Alors que la situation produite par la Trésorerie générale du royaume (TGR) a un caractère fondamentalement comptable, la SCRT appréhende, comme le préconisent les normes internationales en matière de statistiques des finances publiques, les transactions économiques réalisées au cours d’une période budgétaire en décrivant, en termes de flux, les recettes ordinaires, les dépenses ordinaires, les dépenses d’investissement, le déficit budgétaire, le besoin de financement et les financements mobilisés pour la couverture de ce besoin.
(avec MAP)