Ce taux de croissance tient compte d’une hausse de la valeur ajoutée agricole de 11,8 % et de la valeur ajoutée non agricole de 3,7 %, a précisé Ayachi Khellaf lors d’un point de presse dédié à la présentation du budget économique exploratoire relatif à 2022 et 2023.
Il a également souligné que quatre hypothèses ont été retenues pour les perspectives de l’année 2023. Il s’agit d’une campagne agricole 2022/2023 moyenne, d’un ralentissement de la demande mondiale adressée au Maroc de 5,9 % en 2022 à 3,6 % en 2023, de la reconduction de la politique budgétaire en vigueur en 2022 et d’un cours de pétrole aux alentours de 100 $/baril.
En 2022, l’activité économique nationale devrait par ailleurs connaître une croissance de 1,3 %, après le rebond de 7,9 % en 2021. Ce net ralentissement de la croissance économique est dû principalement à la baisse de la valeur ajoutée agricole de 13,5 %, tandis que les valeurs ajoutées secondaires et tertiaires ont connu des hausses respectives de 1,5 % et 4,5 %, a fait savoir Khellaf.
(avec MAP)