Alors que les puissances occidentales tentent d’isoler la Russie, après l’enclenchement de la guerre en Ukraine, l’Iran, ennemi de Washington au Moyen-Orient, a exprimé sa volonté de rejoindre les BRICS, une alliance économique et commerciale des “puissances émergentes”. Ce groupe compte cinq États membres, à savoir la Chine, le Brésil, l’Inde, la Russie et l’Afrique du Sud.
Invité du quatorzième sommet des leaders des BRICS organisé dans la capitale chinoise, l’Argentine a aussi fait part de sa volonté d’intégrer le même groupe, espérant que l’influence économique de son pays augmentera après l’adhésion, apprend-on de l’agence de presse britannique Reuters, qui cite la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Bien que le président argentin, Alberto Fernandez, ait affirmé la semaine dernière que son pays avait “l’intention d’intégrer le groupe en tant que membre à part entière”, le gouvernement de Buenos Aires n’a pas encore fait d’annonce officielle, suite aux déclarations de la diplomatie russe.
Pour Téhéran, qui a déjà soumis sa candidature, son adhésion constituerait une “valeur ajoutée pour les deux parties”.
Moscou, qui est à la recherche de nouveaux alliés en Amérique latine, en Asie et au Moyen-Orient en vue de faire face aux sanctions occidentales, a confirmé le lancement du processus de l’élargissement des BRICS, selon l’agence de presse espagnole EFE.
“Bien sûr, l’Argentine et l’Iran sont des candidats dignes et respectables (…) le plus important est que le processus préliminaire ait commencé”, a déclaré, hier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui effectuait une visite de travail à Achgabat, capitale du Turkménistan.
Le chef de la diplomatie russe a souligné que l’adhésion d’un pays au groupe des BRICS devrait être consensuelle et a noté que “le critère principal sera avant tout d’assurer l’efficacité future et l’augmentation des résultats pratiques de cette organisation”.