Paraphé par le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, et le président du Conseil d’État italien, Franco Frattini, cet accord vise à promouvoir la coopération et l’échange d’expertises et de visites, ainsi que la tenue d’activités conjointes dans les domaines juridiques.
Cette convention s’assigne également pour objectif la mise en place d’un cadre organisationnel pour promouvoir la collaboration dans le sens d’un partage plus fluide et plus large d’expériences et de connaissances au sein de la région méditerranéenne et l’installation de nouveaux réseaux de communication, notamment dans les domaines judiciaires et juridiques d’intérêt commun.
Le responsable marocain a présenté, à cette occasion, les principaux chantiers lancés pour la réforme du système judiciaire, notamment ceux de modernisation, de formation et de qualification des ressources humaines et de renforcement de l’efficacité judiciaire.
Pour sa part, le président du Conseil d’État italien a souligné que ce mémorandum vise à renforcer les relations judiciaires et le développement des mécanismes de partage d’expertises et d’expériences dans divers domaines liés au système judiciaire entre les deux pays et entre les deux rives de la Méditerranée, mettant en lumière le projet de jumelage entre le Secrétariat général du gouvernement du Maroc (SGG) et le Conseil d’État d’Italie (CdE), lancé en avril dernier à Rabat.
Parmi les principaux objectifs de ce projet, financé par l’Union européenne, figurent la réalisation d’une convergence plus large vers l’Acquis de l’Union européenne, la contribution au renforcement des capacités institutionnelles du SGG, notamment en matière de veille juridique, et le perfectionnement des cadres, a-t-il rappelé.
Cette signature s’est déroulée en présence de cadres supérieurs du Conseil, en plus des membres de la délégation accompagnant le premier président de la Cour de cassation, en visite de travail à Rome.
(avec MAP)