En mai, le nombre d’entrées a augmenté de 75% sur un an à 23.500, selon un communiqué publiant les données préliminaires. L’agence a précisé que les réfugiés ukrainiens entrant dans l’UE par des passages frontaliers n’étaient pas pris en compte dans ces calculs. En effet, selon Frontex, 5,5 millions de citoyens ukrainiens sont entrés dans l’UE depuis l’Ukraine et la Moldavie depuis le début de l’invasion russe en février.
Plus de 40.000 entrées irrégulières, soit trois fois plus que lors de la même période de l’année dernière, ont été enregistrées via la route des Balkans qui a été empruntée principalement par des migrants syriens et afghans.
La route de Méditerranée centrale a été empruntée par plus de 16.000 migrants, principalement d’origine égyptienne, bangladeshi et tunisienne. Le nombre de passages irréguliers en Méditerranée orientale s’est élevé à plus de 13.000, en hausse de 116% par rapport à l’année dernière.
A Chypre, ces entrées irrégulières ont augmenté de 213% et ont représenté deux passages illégaux sur trois sur cet itinéraire, emprunté par une majorité de migrants originaires du Nigeria, de Syrie et du Congo.
À la frontière orientale de l’UE, le nombre de passages illégaux a plus que quadruplé depuis le début de l’année pour atteindre 2.155. Les principales nationalités présentes sur cette route étaient des ressortissants ukrainiens, irakiens et biélorusses.