Ce rebond est le résultat d’une forte hausse de 17,8 % de l’activité agricole, suite à une exceptionnelle campagne agricole, et de 6,6 % des activités non agricoles, explique le HCP qui vient de publier une note d’information relative aux comptes nationaux provisoires de l’année 2021.
Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans le contexte d’une forte inflation et d’une aggravation du besoin de financement de l’économie nationale, indique la même source.
Dans le détail, le secteur primaire a enregistré une forte croissance de 17,6 %, suite à la hausse de l’activité de l’agriculture à +17,8 % et de celle de la pêche à +12,7 %. La valeur ajoutée du secteur secondaire a, quant à elle, connu une augmentation de 6,8 % en raison de l’amélioration des valeurs ajoutées du bâtiment et travaux publics à +10,7 %, de l’“Électricité, gaz, eau, assainissement et déchets” à +6,5 % et des industries manufacturières à +6,1 %.
La valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché, de son côté, une hausse de 6,4 % après une baisse de 7,9 % en 2020. Elle a été marquée par la progression des activités de l’hébergement et restauration de +31,6 %, des transports et entreposage de +15,2 %, de la recherche et développement et services rendus aux entreprises de +10 %, du commerce et réparation véhicules de +7,9 %, des services financiers et assurances de +4,6 %, des services immobiliers de +3 % et des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale de +3 %.
Aux prix courants, le produit intérieur brut (PIB) national a connu une forte hausse de 11,4 % en 2021 au lieu d’une baisse de 7,1 % une année auparavant, dégageant ainsi une forte hausse du niveau général des prix passant de 0,1 % en 2020 à 3,2 % en 2021.
(avec MAP)