Plus de 80 ateliers de travail, regroupant les acteurs locaux et territoriaux, sont ainsi prévus à l’échelle des différentes provinces du Royaume dans une démarche innovante de co-construction d’une école de qualité à fort ancrage territorial et contribuant à réduire les inégalités sociales, précise le ministère dans un communiqué, ajoutant que l’objectif est d’enrichir la feuille de route de la réforme et de garantir la pérennité de l’implémentation des mesures de transformation de l’école marocaine.
La première rencontre a lieu à Benguérir à l’initiative de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Marrakech-Safi, en partenariat avec la province de Rhamna, avec la participation des représentants des régions, des élus, des ONG locales, des représentants d’élèves et de parents d’élèves et des autres établissements académiques, d’acteurs reconnus du monde sportif, culturel et artistique en plus des représentants du secteur privé.
Le développement des services publics d’éducation s’inscrit dans une logique de valorisation locale, souligne le communiqué, ajoutant que les différents partenariats locaux au profit d’une école de qualité peuvent créer de fortes synergies, favorisant le progrès pour les élèves et les territoires.
Ces événements de concertation territoriaux vise à permettre l’émergence de propositions concrètes pour la mise en œuvre de ce projet collectif.
Les participants ont ainsi débattu du rôle de l’école dans le développement du territoire, notamment comme un facteur fondamental de l’accroissement de son activité. Les discussions ont également porté sur la nature des infrastructures scolaires supplémentaires jugées nécessaires pour accompagner la mise en place de l’école de qualité ainsi que leur planification et modes de gestion.
Sur le volet social, il s’agit de mettre en exergue les contours de l’appui social nécessaire (transport scolaire, internat, services de cantine…) ainsi que les activités parascolaires, pour garantir un cadre épanouissant pour les élèves, selon la même source.
Pour cela le ministère de l’Éducation nationale avait lancé une concertation pour une éducation de qualité pour tous. De mai à juin 2022, de nombreux espaces de co-construction sont ouverts à toutes les parties prenantes nationales et internationales du secteur. Une série de mesures, dont les fruits des précédents processus d’amélioration du système éducatif marocain, est proposée au débat public pour la mise en place d’un cadre épanouissant pour les élèves et le corps pédagogique évoluant au sein d’établissements modernisés.
La concertation, qui s’achève fin juin avec une restitution nationale prévue pour mi-juillet, comprend la tenue de près de 6.200 focus groupes à l’échelle nationale, de 82 événements à l’échelle des provinces et plus de 150.000 personnes concernées par les différents ateliers organisés, en plus d’une plateforme ouverte à tous les citoyens et Marocains du monde www.madrastna.ma.
Ce dispositif vise donc à assurer la qualité des décisions et identifier des pratiques innovantes ainsi que des acteurs fédérés autour de la nécessité et de la faisabilité des changements à venir, l’objectif étant de tracer ensemble le chemin de la mise en œuvre d’une réforme novatrice pour une école de qualité, conclut le communiqué.
(Avec MAP)