La chaîne américaine connue pour ses lattes et frappuccinos avait ouvert son premier café en Russie en 2007 et y opérait via un partenaire, un groupe koweïtien, qui possédait et gérait les établissements sous licence.
“Nous condamnons les attaques non provoquées, injustes et horribles contre l’Ukraine par la Russie”, avait écrit début mars le directeur général du groupe d’alors, Kevin Johnson, dans un message aux employés. Il avait quelques jours plus tard indiqué que son partenaire avait accepté de suspendre avec effet immédiat toutes ses opérations dans le pays.
Starbucks va continuer à payer les quelque 2000 employés travaillant en son nom pendant six mois, a souligné l’entreprise dans un message sur son site. Elle n’a pas précisé l’impact financier de cette décision sur ses comptes.
Les grandes entreprises occidentales se sont retrouvées sous une forte pression après le début de la guerre en Ukraine et l’imposition de sanctions économiques, pour prendre leurs distances avec Moscou pour des raisons éthiques ou des difficultés à opérer les activités.
Après plus de 30 ans de présence en Russie et près de 850 restaurants, McDonald’s a ainsi annoncé mi-mai son départ définitif du pays et a revendu ses activités, mais pas le nom de la marque, à un homme d’affaires russe.
Le constructeur français Renault, leader dans le pays avec la marque Lada qu’il avait redressée, a aussi cédé ses actifs à l’État russe tandis que le géant pétrolier ExxonMobil a prévu de se retirer de son dernier grand projet dans le pays, Sakhalin-1.